Ah, la bienveillance ! Quel joli mot, non ? Chaleureux, rassurant, presque confortable. Ajoutez y « management » et « communication », et il devient une véritable injonction.
« Soyez bienveillants ! » nous dit-on.
Mais derrière cette belle idée, j’ai souvent observé, au fil des formations et coachings, une réalité bien plus contrastée.
Trop souvent, la bienveillance est devenue une excuse pour éviter les vrais sujets.
Des collaborateurs mis sous pression, mais « avec bienveillance », bien sûr…
Des managers tétanisés à l’idée de recadrer, de peur d’être perçus comme des oppresseurs…
Des organisations où l’on préfère garder des éléments toxiques, faute de mieux, au détriment du collectif…
Et depuis quelques années, un retour en force de l’ère du management « dur », où de jeunes managers sont priés de « taper du poing sur la table » sous prétexte que la gentillesse ne paie pas. 
Stop. On fait fausse route !!!
Le management n’est ni mou, ni autoritaire. Il est structuré, clair et authentique.
Point 1 : Le management, par essence, est bienveillant. Sinon, on accepte l’idée d’un management malveillant, et là… ça devient inquiétant.
Point 2 : La communication bienveillante, ce n’est pas édulcorer son message. C’est dire les choses avec clarté, sans agressivité ni violence. C’est être assertif.
Point 3 : Un management sans cadre est tout sauf bienveillant. Un cadre clair sécurise, donne du sens et de la direction.
Être bienveillant, ce n’est pas éviter le conflit. C’est avoir le courage de dire les choses avec justesse et respect.
Et si nous arrêtions de confondre bienveillance et complaisance ?
📌Et si nous inventions enfin un management sincère, humain et efficace ?
Alors, prêts à revoir sa définition du mot “Bienveillance” et à inventer le management de demain ?
Stéphanie Graveleine 
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